Comment la hausse des effectifs e-commerce se répercute sur la logistique ?
En début d’année, 54% des dirigeants de boutiques en ligne envisageaient de recruter du personnel en 2022, estime un baromètre réalisé par la Fevad. Une croissance que doivent absorber les professionnels de la logistique : l’évolution positive de leur carnet de commande est en grande partie indexée sur le niveau d’activité des enseignes marchandes positionnées sur le web.
La vente sur Internet a sans doute contribué à détruire des postes dans le secteur de la distribution classique, dépositaire d’un modèle incarné par des marques exclusivement adossées à des magasins physiques ayant pignon sur rue. En suscitant de nouveaux enjeux, elle a aussi engendré des dynamiques dans des filières annexes tels que le transport et la logistique e-commerce. Avec, au final, une balance qui serait plutôt favorable en termes de créations nettes d’emplois. Dans quelles proportions ?
En France, le secteur du e-commerce a franchi le cap des 200 000 emplois en 2019. Cette année-là, 57% des sites leaders ont augmenté leur effectif.
De l’emploi e-commerce même en zone rurale
Les entités plus petites (TPE/PME) ont aussi pris leur part dans ce volume d’embauches puisque 17% d’entre-elles disent avoir recruté au moins un collaborateur au cours de la même période. Avec, à la clé, un effet positif sur le marché de l’emploi, notamment en zones rurales ou l’activité en ligne a – paradoxalement – aussi permis de sauvegarder un lien et un service de proximité : plus d’un e-marchand sur quatre (45%) placé à la tête d’une structure de type TPE/PME exerce dans des communes de moins de 10 000 habitants et y exploite même un commerce de « centre-ville » (le quart de cette catégorie de cybermarchands est installé dans des bourgs de moins de 5 000 âmes).
Une tendance que confirment les chiffres relayés par la Fevad (Fédération du e-commerce et de la Vente à Distance) : la vente en ligne, de plus en plus utilisée par les commerçants et les artisans pour accroître leurs parts de marchés, alimentent l’activité des boutiques traditionnelles qu’ils continuent à gérer dans le cadre d’une stratégie « omnicanale » plébiscitée par les consommateurs. 57 % de ces TPME qui s’appuient sur le web pour écouler leurs produits disposent aussi d’un magasin physique. Internet représenterait 14 % du chiffre d’affaires enregistré par ces enseignes marchandes également présentes en ligne.
Dans quelles mesures la logistique e-commerce en profite ?
Avec quelles conséquences sur l’emploi du service logistique ? Début 2022, les e-commerçants plaçaient cette activité au deuxième rang de leurs priorités d’investissement, après les systèmes informatiques et à égalité avec la RSE.
L’an dernier, c’est une étude du cabinet Oliver Wyaman qui avait tenté de quantifier l’effet démultiplicateur du e-commerce sur le niveau de créations de postes dans l’entrepôt logistique, à l’échelle européenne (8 pays étudiés, dont la France) : d’après l’enquête, un emploi direct dans le e-commerce nécessite 1,2 emploi indirect supplémentaire dans le secteur de l’entreprise de transport et logistique. Alors qu’un emploi direct dans le commerce physique n’en crée indirectement que 0,2.
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